Coq Interdépendance Aluminium
La genèse de ce coq est liée à une demande d’un client, sponsor bien connu du Rugby Français: il demande à Cédric Soulette d’imaginer pour deux saisons, le trophée des meilleurs essais du Top 14 Rugby.
L’idée fondatrice de ma réalisation « Interdépendance » était de mettre en avant les liaisons, les prises entre les joueurs, j’ai utilisé l’effet de coulisse, de mobilité ou l’ajustement sur le terrain doit devenir chirurgical, du coup l’expression « faire corps» prend tout son sens.
Au final, seize sculptures Aluminium d’une hauteur de 40 cm, ont été réalisées et remises aux joueurs lauréats.
Dans le même temps, pour les collectionneurs, j’ai lancé en fonderie deux séries limitées numérotées: une Bronze, une Aluminium, d’abord avec deux pièces d’essai, puis deux productions en huit exemplaires et quatre épreuves d’artiste. Cette aventure restera une très belle collaboration avec la Fonderie des Cyclopes, basée a Mérignac.
Taille : 40cm
Matière : Alu
Délais de livraison : 45 jours
Numéros disponibles : 2/4 EA ; 4/4 EA à partir de mi-décembre 2020
Poids : 4,200 Kg
Customisé par Cédric Soulette
Biographie de l’artiste
Cédric Soulette
Béziers voit naître et grandir Cédric Soulette au début des années 70. Enfant curieux, révolté et facétieux, il est assoiffé de découvrir le monde. Ce monde qu’il trouve paradoxalement infini mais rapidement trop étroit pour lui. La découverte du Rugby, à 13 ans lui ouvre son premier horizon. Très vite, il y trouve le sens qui manquait à sa jeune vie et s’y lance à corps perdu. Devenu joueur de Première division à 18 ans, il joue pilier à Béziers, son club formateur, puis Toulouse et Clermont-Ferrand.
Sélectionné 13 fois en équipe de France, il marquera son temps d’une empreinte originale, celle d’un homme à part, à la fois envahissant l’espace de sa présence et déjà souvent l’âme en voyage. L’enfant, l’adolescent et l’adulte seront toujours à la recherche de la même chose : un moyen d’expression, un besoin vital de se sentir compris.
A la fois champion de France, puis d’Europe avec Toulouse, il est aussi vainqueur d’un grand chelem en 1998 ainsi que le pilier gauche d’une équipe de France qui aura marqué les esprits lors de la coupe du monde 1999…
Il a chevillé au corps, l’envie de se montrer digne de la confiance et de l’amour qui lui ont été porté, qui l’ont porté : ceux des Hommes qui ont cru en lui, des Français qui l’ont aimé, de sa famille, de ses clubs et de son pays.
Parallèlement au sport, il cultive en autodidacte sa passion pour la matière: le métal, le bois, la terre. Il est passionné par l’artisanat et l’art en général.
En 2000, lors d’un voyage à New York, il est séduit par la Cow Parade, exposition de vaches grandeur nature dans les rues, plusieurs années après, il rachètera les droits d’exploitation de ce concept et le commercialisera sur deux années.
Il fera donc réaliser près d’une soixantaine de vaches géantes, mises en beauté par des artistes français ou internationaux, qui seront exposées dans les rues de Toulouse en 2012. L’exposition sera un véritable succès.
C’est bien avant la fin de sa carrière que germe en lui l’idée d’habiller de textures, de matières, de couleurs et de messages le plus célèbre des emblèmes français : Le Coq.
Il imagine donc, à l’image de celui qu’il a, 3 ans durant, porté sur le cœur de son maillot, la sculpture d’un coq en deux mètres, comme une toile vierge.
Après la pelouse des terrains, ce coq vierge sera la page blanche qui lui permettra, seul, ou en duo avec des artistes, d’exprimer des émotions, de raconter son histoire et celle des humains, d’être les conteurs du monde.
L’objectif : rendre l’art accessible à tous.
A ce jour, 61 coqs géants ont vu le jour, dont 22 déclinés en modèles réduits permettant à l’art d’entrer dans l’intimité de chaque Français, permettant aussi à l’art de rester populaire, au sens noble du terme, à l’instar du sport.
Installé dans le Tarn-et-Garonne, il continue, seul ou en collaboration avec déjà plus d’une centaine d’artistes, à imaginer, dessiner et faire éclore de nouveaux projets.
Cédric Soulette a du mal à se définir comme un « artiste », comme il avait du mal à se sentir incontournable sur un terrain, il préfère, dans l’art, comme dans le rugby, se considérer comme un esprit créatif facilitant l’accès de chacun à sa propre notion de l’art.